La réduction du risque est l’étape qui vient après l’analyse du risque. Après le recensement, il s’agit de prendre les mesures nécessaires pour aboutir à un niveau de risque résiduel acceptable.
La réduction du risque doit être faite en 3 étapes, comme l’indique le code du travail (1.1.2 b de l’annexe 1 de l’article 4312-1).
La première étape consiste à supprimer ou réduire le risque par des mesures de prévention intrinsèque. Par conception mécanique, ou en limitant les interactions avec la machine, le constructeur va supprimer les situations dangereuses ou limiter les dommages. Ces mesures sont à privilégier car elles sont toujours efficaces, et n’engendrent pas de surcoût quand elles sont prévues dès la conception initiale.
3 étapes pour la réduction du risque
La seconde étape, qui sera mise en œuvre lorsque la première n’est pas suffisante, consiste à utiliser un protecteur ou un dispositif permettant de réduire le risque. Le principe est d’utiliser un moyen fonctionnant de manière automatique. Mais ce type de dispositif est susceptible de connaître une défaillance, ou d’être manipulé par un opérateur. On doit donc y avoir recours que dans un deuxième temps.
Par protecteur, on entend un capot, une porte, un carter, etc. Le dispositif s’apparente, par exemple, à un interrupteur mécanique sur la porte, une barrière immatérielle, un tapis sensible. Les solutions sont nombreuses.
Enfin, la troisième étape consiste à prévoir des informations pour l’utilisateur. Le concepteur pourra prévoir des procédures, des restrictions d’utilisation, des équipements de protection individuelle, des avertissements par pictogramme et/ou dans la notice. Toutefois, ces consignes sont efficaces uniquement quand les opérateurs les suivent. Par oubli, précipitation, ou contournement volontaire, le(s) opérateur(s) risquent d’être en situation dangereuse.